La France respire de nouveau. La 51e vague de chaleur qu’a connu le territoire métropolitain depuis 1947 s’est achevée lundi 18 août, après onze jours de fournaise. La carte est repassée du rouge au vert à la faveur d’une dégradation pluvieuse et orageuse venue de l’ouest. De quoi mettre fin à un épisode éprouvant, tant il était « exceptionnel » : il s’agit de l’une des canicules les plus intenses à avoir touché le sud du pays, avec celle historique d’août 2003, selon le bilan de Météo-France publié mercredi. C’est aussi la seconde plus longue pour un mois d’août, après celle de 2003 (seize jours).
En revanche, si l’on considère l’ensemble du pays, cette récente vague de chaleur est bien moins sévère que celle de 2003. « La France a été coupée en deux. La moitié nord a été relativement épargnée, même si les températures ont fréquemment atteint 35 °C », réagit Christine Berne, climatologue à Météo-France. Ainsi, à Toulouse, Bordeaux ou Carcassonne, les températures maximales ont été de 1 à 2 °C degrés plus élevées, en moyenne, qu’en 2003, alors qu’à Strasbourg et Paris, elles ont été de 3 à 4 °C plus fraîches. Pour l’ensemble de l’Hexagone, l’intensité de la canicule qui s’achève est comparable à celles d’août 2023, de juillet 2022 ou de juillet-août 2018.