Le Petit Poucet ouvre le bal. Trois mois après avoir été sacrée championne de France de Pro D2 à la surprise général – la leur incluse –, l’Union sportive montalbanaise (USM) retrouve la première division du rugby tricolore et affronte, samedi 6 septembre (à 13 heures) le Stade français à Paris. Une renaissance pour un club qui, un an plus tôt, luttait pour ne pas sombrer en Nationale (troisième division), ne devant son salut qu’à une victoire d’un petit point lors du barrage d’accession. « Honnêtement, nous ne nous attendions pas à cette montée, reconnaît Maxime Mathy, trois-quart polyvalent de l’USM. L’année précédente, nous nous étions sauvés à la 78? minute d’un barrage. L’objectif était simplement d’assurer le maintien. Puis, de semaine en semaine, nous avons pris confiance. »
La saison passée de Montauban évoque une succession de miracles. Qualifié de justesse pour les phases finales, le club tarn-et-garonnais a remporté ses trois matchs décisifs loin de ses bases, face aux places fortes de la saison régulière : Colomiers en barrage (23-26), Brive en demi-finale (13-29), puis Grenoble en finale (19-24) à Toulouse. « Personne n’était venu s’imposer à Colomiers, encore moins à Brive. Et lors de la finale, la plupart des observateurs nous donnaient perdants. Mais nous avons continué à croire en nous », se souvient Maxime Mathy, au club depuis 2015, année du retour de l’USM en Pro D2.