Hommage nostalgique aux grandes heures de la radio, reconstitution mi-amusée, mi-émue du Portugal de la « révolution des œillets », comédie pure – de mots, surtout – avec ses répliques cinglantes et ses personnages un peu trop colorés : Les Grandes Ondes (à l’ouest), sorti en salle en 2014, est un film qui ne se refuse rien, ni les excursions sur les terres de la satire politique, ni la séquence de comédie musicale, ni les clichés
Journaliste pour la radio suisse, Julie (Valérie Donzelli), féministe et ambitieuse, est prête à tout pour se faire une place dans un milieu qui, en 1974, a encore souvent tendance à ignorer la parole des femmes, ou à en rire. Envoyée au Portugal pour un reportage sur les bienfaits de l’entraide suisse, elle se retrouve contrainte de faire équipe avec Cauvin (Michel Vuillermoz), un ancien reporter de guerre imbu de lui-même et doté d’une belle gamme de réflexes machistes. La collaboration devient rapidement houleuse, et les autres membres de la petite équipe, Bob le technicien (Patrick Lapp) et Pelé le traducteur (Francisco Belard), se retrouvent pris entre des tirs croisés…