« Wow, mais c’est méga cher la viande ! » : à Angers, les premiers pas des étudiants qui décohabitent

Parmi les noms qui défilent dans l’interphone de son immeuble, le sien n’apparaît pas encore. « Il faut aussi que je change l’étiquette de la boîte aux lettres, mon nouveau sac pour les cours doit bientôt être livré ! », explique Chloé Demenais, 20 ans, devant la porte de son studio. Ce samedi de début septembre, des cartons d’appareils électroménagers, vides, s’amoncellent dans l’entrée. L’étendoir, lui, n’a pas encore été déballé. Un coup d’œil suffit pour découvrir l’appartement de 25 mètres carrés, qui a déjà la touche de sa locataire. Chloé est une collectionneuse. Alignée au-dessus du canapé clic-clac, une dizaine d’appareils photos vintage surplombe une plus petite sélection de voitures miniatures de Formule 1 version Lego. « Le deuxième appareil, au milieu, il date d’au moins cent ans. Depuis petite, j’accompagne mes parents en brocante et je chine », raconte la jeune femme.

Ses collections sont arrivées à Angers avec le reste de ses affaires pendant l’été. Le 17 août plus précisément. « C’était un dimanche, et c’était le début de la vraie vie. Pour la première fois, je me suis retrouvée seule chez moi », retrace la jeune femme, qui s’apprête à entamer une licence de psychologie sur le campus de Belle-Beille. « La première nuit sans personne, sans bruits, c’était très bizarre », raconte-t-elle.

Il faut dire que l’effervescence des nuits angevines n’a pas grand-chose à voir avec celle de Hongkong, où Chloé a vécu ces dernières années à la suite de l’expatriation de son père, qui travaille dans l’informatique. Chloé se sait timide. A Hongkong, elle peine à s’intégrer et rêve de rentrer en France pour devenir analyste comportementale : « Le job est plus connu en anglais, on dit profiler », précise la jeune femme.

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