Prendre l’air en RER : de la place du Nautilus de Cergy aux serres d’orchidées de Boissy-Saint-Léger

La gare de Cergy-le-Haut, l’un des terminus de la ligne A du RER, voit le jour en 1994, implantée sur le territoire de la ville de Cergy (Val-d’Oise), au nord-ouest de Paris. « On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même après un trajet que personne ne peut faire pour nous. » Ces mots posés sur la façade extérieure de la gare sont ceux de l’écrivain Marcel Proust. Extraits d’A la recherche du temps perdu, ils invitent les voyageurs à réfléchir sur la notion de mouvement. Cette citation, ajoutée en 2018, vient aussi empêcher les oiseaux de se fracasser contre la structure en verre et en métal de ce bâtiment ferroviaire posé sur les hauts plateaux de la ville.

Le quartier des Hauts-de-Cergy, sorti de terre au début des années 1990, devait permettre, après les lignes ultramodernes de la ville nouvelle de Cergy dans les années 1970, de « revenir à des images urbaines architecturales plus classiques, qui rassurent et rappellent les codes de l’architecture parisienne haussmannienne », explique Pierre Ramond, directeur de la stratégie territoriale et de l’habitat au sein de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. C’est dans ce contexte d’urbanisme plus « traditionnel » que la gare de Cergy-le-Haut naît, grâce à l’architecte Jean-Marie Duthilleul, spécialiste des gares TGV.

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