Comme souvent chez Google, le cadre semble clair : l’« utilisation d’outils d’IA [intelligence artificielle] générative » est proscrite dans les « Règles contre le spam ». Pour apparaître en bonne place dans le moteur de recherche – ou dans les flux Discover des utilisateurs d’Android ou de Chrome sur mobile –, les éditeurs de site ne peuvent pas, en théorie, miser sur des fournées de contenus créés à l’aide de logiciels de génération de textes ou d’images (ChatGPT, DeepSeek, Midjourney…). Mais la réalité est plus nuancée.

Dans les flux Discover de recommandation personnalisée d’articles, il n’est pas rare de croiser des contenus manifestement générés entièrement, ou en partie, à l’aide de l’IA. Ils sont publiés par des sites parfois peu connus, et dont l’origine et la qualité posent question – quand il ne s’agit pas de publicités renvoyant vers des arnaques en ligne.

De fait, l’utilisation d’outils d’IA générative sur un site n’est pas, en soi, pénalisée par Google. Dans une note publiée en février 2023, la firme américaine estime même que l’IA est avant tout un « outil », qui peut aussi « permettre de développer de nouveaux niveaux d’expression et de créativité, et d’aider à créer des contenus de qualité pour le Web ». Une position peu surprenante de la part d’un groupe qui intervient par ailleurs… Gemini, l’un des principaux concurrents de ChatGPT.

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