« Oui, “All men”. On n’est peut-être pas tous coupables, mais on est tous responsables. » Ces paroles de Cédric Doumbè, champion du monde d’arts martiaux mixtes, à la réalisatrice Marie-Christine Gambart, racontent la prise de conscience en cours au sein de la société française depuis l’explosion du mouvement #MeToo en 2017, jusqu’au procès Dominique Pélicot, en 2024. La révélation des faits commis par ce septuagénaire, qui a violé sous sédation durant des décennies son épouse Gisèle et l’a livrée à des dizaines d’hommes, a créé une onde de choc.

Une prise de conscience qui, si elle est encore loin d’être collective malgré l’affirmation du commentaire, pousse des hommes à s’interroger, à se désolidariser, à changer. « Depuis tout petits, on nous enseigne que la vulnérabilité, c’est de la faiblesse, explique le danseur Bolewa. Ce modèle du “mâle alpha” qui porte tout sur ses épaules, sinon ce n’est pas un homme, génère énormément de violence. »

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario