Le compte à rebours est lancé. Lundi 20 octobre, la commission des finances à l’Assemblée nationale a entamé pour trois jours les débats sur le projet de loi de finances 2026 (PLF), devant être voté avant la fin de l’année. Durant ce laps de temps, les députés devront examiner les quelque 1 500 amendements déposés sur ce texte. C’est un peu moins que l’année dernière mais cela exigera tout de même « un rythme soutenu », a prévenu le président de la commission des finances, Eric Coquerel (La France insoumise, LFI).

L’exercice s’apparente à un tour de chauffe puisque les débats en Hémicycle repartiront de la copie initiale du gouvernement, quels que soient les amendements votés en commission. Mais les échanges nourris, et parfois houleux, dans une salle 6350 du Palais-Bourbon pleine à craquer, laissent présager la bataille budgétaire en séance et des rapports de force entre les groupes. Et ce premier jour a démontré qu’ils ne devraient pas être favorables à la gauche.

Eric Coquerel le redoutait depuis quelque temps : « Je doute que cette année nous puissions ressortir avec un budget NFP-compatible », répétait-il, en référence au budget 2025. Le premier jour en commission lui aura donné raison, avec une copie initiale modifiée à la marge. Toutes les grandes réformes de justice fiscale, ciblant notamment les patrimoines des plus fortunés, ont été balayées par les votes du socle commun et du Rassemblement national (RN).

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