De ChatGPT à Sora, les transgressions calculées d’OpenAI

Deux nouveaux réseaux sociaux, une même promesse : fin septembre, Meta et OpenAI ont tous deux lancé outre-Atlantique des concurrents de TikTok dopés à l’intelligence artificielle (IA), permettant de générer des vidéos et d’en regarder défiler à l’infini. D’un côté, Vibes, signé Meta ; de l’autre, Sora, signé OpenAI. Pourtant, malgré la force de frappe de Meta (3,48 milliards d’utilisateurs quotidiens sur ses différents services), seul le second semble tirer son épingle du jeu : l’application a dépassé le million de téléchargements en cinq jours et ses vidéos inondent déjà les autres réseaux sociaux.

Il faut dire que le flux d’images de Vibes paraît bien sage à côté de celui de Sora. Et pour cause. OpenAI s’est peu embarrassé de questions éthiques et juridiques : dès son premier jour d’existence, des vidéos de Pikachu et autres personnages soumis aux droits d’auteur ont déferlé, d’autres mettaient en scène Michael Jackson, Tupac ou encore Martin Luther King, dans des vidéos goguenardes ou sulfureuses, au grand dam de certains de leurs proches.

Le succès de Sora réside aussi dans une fonctionnalité-clé, baptisée « cameo », permettant à ses utilisateurs d’apparaître dans des vidéos générées par IA et de mettre leur image à disposition des autres. Quoi de plus fascinant que de se voir effectuer des saltos arrière, rapper avec Eminem ou déambuler dans Minecraft ?

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