Une touche de vert qui tranche avec le gris du béton et du ciel. A Trappes (Yvelines), la vaste esplanade Pergaud égaye les trois quartiers qu’elle borde et les fins de journée des enfants. Les uns se balancent, les autres jouent au foot, tandis qu’un dernier groupe s’élance sur une tyrolienne. « C’est encore plus convivial quand les mamans viennent au jardin partagé », raconte Aïssetou Diawara, en désignant le lopin où sa mère fait pousser, aux beaux jours, concombres, courgettes ou aubergines.
Etudiante infirmière, la jeune femme préside l’association Planète Trappes, créée en juillet. Elle intervient notamment dans ce square, sorti de terre il y a deux ans grâce à un investissement municipal de 1,5 million d’euros, pour « sensibiliser les habitants à l’écologie et aux pesticides ».
Trappes veut se faire connaître pour autre chose que Jamel Debbouze, Omar Sy, ou l’image de cité gangrenée par l’islamisme. La ville de 34 000 habitants cherche à se transformer en « laboratoire de l’écologie populaire et de la planification écologique ».