Rencontrer Alexandre Astier, c’est accepter de prendre un peu de hauteur sur les contingences de notre temps. Quand on l’interroge, en ce mardi 14 octobre de déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, sur la dernière information qui l’a marqué, le créateur de Kaamelott mentionne brièvement le premier ministre, puis s’attarde sur un physicien italien dont le travail consiste à déterminer si l’Univers existe. « Je suis fasciné par ce genre de choses », s’émerveille-t-il, son verre de Coca Zéro « avec rondelle de citron » posé devant lui.

Pourtant, à une semaine de la sortie de Kaamelott. Deuxième volet. Partie I, suite des aventures cinématographiques du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde, le cinéaste est rattrapé par une forme d’urgence. La veille, il n’a dormi qu’une poignée d’heures dans sa chambre de l’Holiday Inn de la gare de Lyon, à Paris, après avoir apporté, enfin, la touche finale à son nouveau long-métrage. « Je n’ai jamais vu ça », s’en amuse son attaché de presse, qui rappelle qu’Alexandre Astier coproduit, écrit, réalise, monte et compose la musique de son film. Il faut dire que le touche-à-tout, âgé de 51 ans, aime particulièrement les objets et les œuvres qui portent une signature unique.

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