Pour prendre possession, avec le plus de chic et d’harmonie possible, de son nouveau lieu d’exposition parisien, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a voulu tout faire bien comme il faut. Elle a déployé un maximum de zèle pour déranger le moins possible sa prestigieuse arrivée sur la place du Palais-Royal.
L’institution, qui ouvre samedi 25 octobre, a ainsi pris soin de commander une étude à l’Atelier Soil pour évaluer l’impact de la fermeture de la rue – sans nom – qui dessert l’entrée de la Fondation. En plein milieu de la place, elle avait échafaudé une très esthétique « cabane » de chantier en miroir pour laquelle la Fondation a payé des frais d’occupation à la Ville de Paris.
Et durant la semaine d’ouverture, elle y installe un kiosque d’information, pour lequel elle a également réglé des frais à la mairie – 10 000 euros. Et parce qu’elle occupe une partie des arcades et du trottoir qui jouxtent sa façade, elle bénéficie d’une autorisation d’occupation temporaire lui permettant de disposer d’un système de serre-files retiré chaque soir après la fermeture, pour laquelle elle paie aussi.