« Melissa est devenue un ouragan avec des vents soutenus atteignant 120 km/h », a annoncé samedi 25 octobre le centre américain des ouragans (NHC). Il a averti que la tempête devrait connaître « une intensification rapide » et devenir un « ouragan majeur » dimanche.
La tempête qui a déjà causé la mort de trois personnes en Haïti, selon les autorités locales, progresse désormais vers la Jamaïque, et devrait frapper l’île pendant plusieurs jours avant de remonter vers le nord et de menacer Cuba.
Le NHC s’attend également à ce que les vents violents et les fortes pluies provoquent des crues soudaines et des glissements de terrain en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine.
Les habitants du sud-ouest d’Haïti doivent entamer « immédiatement les préparatifs nécessaires pour protéger leur vie et leurs biens », a encore averti le centre américain des ouragans, prévenant que la tempête pourrait causer « d’importants dégâts aux infrastructures et potentiellement isoler des communautés pendant une période prolongée ».
Le premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, a quant à lui exhorté vendredi les habitants des zones sujettes aux inondations à suivre les avertissements et à se préparer à évacuer. Les pluies liées à Melissa ont déjà submergé plusieurs routes de la capitale jamaïcaine, Kingston, selon des images diffusées par les médias locaux.
Melissa est la treizième tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre. Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, début juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.