S’il fallait résumer Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, en un seul objet, ce serait le pin’s du Rafale bleu, blanc, rouge qu’il épingle au revers de sa veste. Derrière un petit côté démodé, parfaitement assumé, l’épinglette fait instantanément comprendre à son interlocuteur ce qui anime le dirigeant : la fierté de fabriquer des avions de chasse français et, par là même, de défendre ce qu’il considère comme les intérêts de la nation.

Ces derniers mois, ce pin’s est devenu le symbole de la résistance d’Eric Trappier au Système de combat aérien du futur (SCAF), l’emblématique projet de défense lancé en 2017 par le président de la République, Emmanuel Macron, et par la chancelière allemande d’alors, Angela Merkel, sur lequel s’est ensuite greffée l’Espagne. Choisi, au côté des filiales allemande et espagnole d’Airbus, pour concevoir l’avion de chasse nouvelle génération, organe central du SCAF, Dassault menace de claquer la porte s’il n’est pas reconnu par Airbus comme le plus compétent, et désigné chef du programme.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario