C’est un coup de marteau qui a fait date. Il y a dix ans, le 12 décembre 2015, Laurent Fabius abattait son petit maillet en forme de feuille. Le président de la COP21 et ministre des affaires étrangères de l’époque venait d’arracher l’adoption, par 195 pays, de l’accord de Paris sur le climat, le premier traité international de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’heure était à l’euphorie. Entré en vigueur le 4 novembre 2016, il est désormais ratifié par tous les Etats, sauf l’Iran, la Libye et le Yémen. Les Etats-Unis en sortiront pour la seconde fois en janvier 2026.

L’accord de Paris a pour objectif de limiter le réchauffement climatique « nettement au-dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels » et de « poursuivre l’action menée » pour ne pas dépasser 1,5 °C, sans horizon de temps. Il prévoit que les Etats accroissent tous les cinq ans leurs engagements de réduction des émissions et que les pays développés versent une aide financière aux pays en développement, principales victimes des aléas climatiques. Dix ans plus tard, a-t-il tenu ses promesses ?

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