Amateur de symboles, Luiz Inacio Lula da Silva a frappé fort. C’est de la ville de Belem, porte d’entrée de l’Amazonie, que le président du Brésil conduira la 30e conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP30. Durant deux semaines, du 10 au 21 novembre, des milliers de visiteurs du monde entier pourront (s’ils en ont le temps) approcher les mystères et beautés de la plus grande forêt tropicale au monde, parcourir les jungles alentour, goûter à l’açaï et à la soupe tacaca, ou encore converser avec les peuples indigènes présents en force dans la capitale de l’Etat du Para.
Qu’importe que les regards du monde soient braqués sur Kiev et sur Gaza. Qu’importe l’absence de Donald Trump. Et au diable les inquiétudes sur les prix exorbitants des logements. Lula croit en « [s]a » COP ! Il a annoncé qu’il dormirait sur un bateau, et pourquoi pas dans un hamac. « Pendant que les gringos dormiront, je pêcherai. Qui sait, j’attraperai peut-être un pirarucu ! », s’amusait-il, le 2 octobre, évoquant ce poisson géant d’Amazonie qui peut atteindre trois mètres de long pour 300 kilos.