Une conférence mondiale sur le climat aux portes de l’Amazonie, havre de biodiversité et réservoir de carbone majeur. Le symbole est puissant pour alerter sur l’urgence climatique. Le cadre général dans lequel s’ouvre la COP30, qui se tiendra à Belem (Brésil) du 10 au 21 novembre, est toutefois moins poétique : le contexte géopolitique est plus que jamais tendu et entrave l’action climatique. Les conflits militaires et économiques et la politique du président américain, Donald Trump, qui a engagé le retrait de son pays de l’accord de Paris, non seulement relèguent le climat au second plan, mais sabordent certaines des avancées des dernières années.

Cruel paradoxe alors que la crise climatique continue de drainer dans son sillage pertes humaines, désolation et dégâts. Ouragan Melissa balayant les Caraïbes, pluies diluviennes au Vietnam, canicules et incendies record cet été en France… Le réchauffement s’accélère et l’année 2024, la plus chaude jamais enregistrée, a dépassé pour la première fois la barre de 1,5 °C de réchauffement, la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris.

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