Quelle trace un événement dramatique laisse-t-il dans notre mémoire ? Comment la sélection de nos souvenirs se construit-elle ? Comment cette mémoire évolue-t-elle dans le temps ? Autant de questions dont la recherche s’est emparée au lendemain des attentats terroristes islamistes perpétrés le 13 novembre 2015 aux abords du Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sur des terrasses de café dans les 10e et 11e arrondissements de Paris, et au Bataclan, faisant 132 morts au total, plus de 400 blessés physiques et des milliers de blessés psychiques.

En janvier 2016, un vaste programme de recherche sur la mémoire liée au traumatisme voyait le jour. Baptisé « Programme 13-Novembre » et porté par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, ce projet unique au monde s’est voulu d’emblée recherche transdisciplinaire (sciences humaines, neurosciences, histoire, sociologie…) au long cours. Codirigé par Denis Peschanski, historien, directeur de recherche émérite au CNRS, et Francis Eustache, neuropsychologue (laboratoire Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine, Inserm, université de Caen Normandie, EPHE-PSL), il prendra fin en 2028.

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