Coquelicot ou bleuet ? Ce 11 novembre, comme à chaque journée du souvenir de l’armistice de la première guerre mondiale, au Royaume-Uni et dans tout le Commonwealth, on arborera le premier à sa boutonnière, tandis qu’en France on accrochera le second à son revers. Deux fleurs pour deux histoires, parallèles plus que concurrentes.

Les deux espèces, Papaver rhoeas et Cyanus segetum de leur nom scientifique, possèdent une même vertu aux yeux des soldats de 14-18 : plus fortes que la barbarie, elles sont les seules à pousser obstinément dans la boue des tranchées, malgré le piétinement des hommes et les ravages des obus.

Le 8 décembre 1915, un médecin militaire canadien, John Alexander McCrae, publie dans la revue britannique Punch un poème intitulé In Flander Fields. « Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent/Entre les croix qui, une rangée après l’autre/Marquent notre place. » Les derniers vers sont un appel aux vivants : « Si vous nous laissez tomber, nous qui mourons/Nous ne trouverons pas le repos, bien que les coquelicots fleurissent/Dans les champs de Flandre. »

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