La visite doit permettre d’apporter un peu de réconfort à Volodymyr Zelensky, à l’heure où le président ukrainien et son pays traversent une passe des plus difficiles. Emmanuel Macron devait recevoir son homologue à Paris, lundi 17 novembre.
Les deux dirigeants ont prévu de se retrouver dans la matinée sur la base aérienne de Villacoublay (Yvelines). Ils devaient ensuite se rendre à l’état-major de la force de réassurance que la France et le Royaume-Uni cherchent à mettre sur pied, en soutien à Kiev, dans l’hypothèse encore lointaine, après l’échec des tentatives américaines de médiation, d’un cessez-le-feu avec Moscou. Puis, ils déjeuneront ensemble à l’Elysée, dans un contexte de grandes incertitudes pour le chef de l’exécutif ukrainien.
Sur le front, l’armée russe continue de pousser son avantage dans l’est du pays face à des forces ukrainiennes souffrant d’un manque cruel de soldats. La ville de Pokrovsk est sur le point de tomber. Surtout, la visite de Volodymyr Zelensky survient alors que le gouvernement est secoué par le plus important scandale de corruption de sa présidence. Plusieurs officiels et proches du chef de l’Etat sont accusés par des enquêteurs anticorruption d’avoir détourné environ 100 millions de dollars du secteur énergétique ukrainien.