Entre incertitudes sur le plan Trump pour l’Ukraine et manipulations des faits en Russie, les médias russes en exil s’accrochent plus que jamais à leur mission : « Donner une autre information, un autre regard, loin de la propagande du Kremlin. Avant tout, c’est important pour nos lecteurs vivant en Russie même », insiste Galina Timchenko, la fondatrice de Meduza, l’un des médias en exil les plus populaires, avec 10 à 15 millions de lecteurs par mois, dont plus de la moitié dans le pays.

« Le plan Trump est clairement dicté par les exigences de Poutine. Mais, en Russie, la majorité des gens ne cherchent même plus à comprendre. A nous de les informer pour les faire réfléchir », confie une autre voix parmi les quelque 1 500 journalistes russes qui, travaillant pour près de 70 médias, se sont exilés pour fuir la propagande et la répression.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario