Oubliez le « budget Frankenstein » adopté amendement par amendement à l’Assemblée nationale, puis rejeté dans son ensemble, samedi 22 novembre au petit matin. La version qui devrait sortir du Sénat et servir de base de négociation lors de la commission mixte paritaire envisagée à la mi-décembre s’annonce beaucoup plus simple et cohérente, dans une ligne libérale assez classique. C’est ce qui ressort des premières propositions fiscales adoptées lundi 24 novembre par la commission des finances du Sénat, où la droite et le centre sont majoritaires. « Plusieurs amendements y ont fait consensus », a précisé le président de la commission, le socialiste Claude Raynal (Haute-Garonne).

Pour l’essentiel, les membres de la commission se sont inscrits dans les pas du gouvernement. Ils entendent même ramener comme prévu le déficit public à 4,7 % du produit intérieur brut (PIB) en 2026, là où le premier ministre s’est dit prêt à lâcher du lest et aller jusqu’à 4,9 % ou 5 %. Pour y parvenir, les sénateurs ont laissé de côté les nouvelles taxes imaginées par les députés, et jugées juridiquement inapplicables par Bercy.

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