L’affaire n’est pas simple. De sorte que, pour l’examiner, le tribunal administratif de Lille a décidé de se réunir en formation collégiale (de trois juges). Mardi 18 novembre, six associations, parmi lesquelles Médecins du monde, Salam, Utopia 56 ou encore Human Rights Observers, avaient saisi la justice administrative en référé-liberté, lui demandant d’enjoindre en urgence l’Etat, mais aussi les collectivités locales, d’améliorer les conditions de survie des migrants dans les campements du Dunkerquois (Nord).

Avant l’audience qui se tenait le 26 novembre, les trois juges saisis du dossier se sont déplacés toute la journée du 21 novembre sur ces campements pour vérifier si l’administration, par ses carences, porte « une atteinte grave et manifestement illégale aux droits et libertés fondamentaux ». Là-bas, sur les terrains boueux d’une zone industrielle à cheval sur les communes de Loon-Plage, Mardyck et Grande-Synthe, entre 1 000 et 1 500 migrants se trouvent actuellement dans l’attente d’un passage vers l’Angleterre, selon les estimations des autorités et des associations.

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