Pour le Maroc et une partie de l’Europe, c’est un soulagement. Les parlementaires européens n’ont pas rejeté, mercredi 26 novembre, la solution proposée par la Commission pour amender les accords commerciaux sur la pêche et l’agriculture entre l’Union européenne (UE) et le royaume chérifien. Le texte est désormais adopté mais le consensus est loin d’être acquis, puisque les opposants, de divers bords politiques, ont réuni 359 voix contre, à une voix seulement de la majorité nécessaire pour bloquer cet accord.

La discussion portée devant le Parlement de Strasbourg marque le nouvel épisode d’un long feuilleton juridico-commercial sur l’exploitation des ressources du Sahara occidental, une zone désertique de 266 000 kilomètres carrés que se disputent le Maroc (qui contrôle 80 % du territoire de l’ex-colonie espagnole) et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie.

Le 4 octobre 2024, la Cour de justice de l’UE (CJUE) avait remis en cause l’arrangement commercial scellé en 2019 entre Bruxelles et Rabat, estimant que l’accord avait été conclu en méconnaissance des principes de l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle donnait alors un an à l’UE pour négocier un nouveau texte qui respecte cette fois le « consentement » de la population sahraouie.

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