J’ai ouvert ma chocolaterie il y a trois ans et je me paye 1 100 euros par mois depuis le début. Nous sommes trois associés avec ma compagne et ma belle-sœur : nous nous versons tous le même salaire en attendant de pouvoir nous augmenter.

Pendant cette période des fêtes, on fait 45 % de notre chiffre d’affaires annuel en trois mois. On ne compte pas nos heures, toute l’année on bosse minimum 45 heures par semaine. En ce moment, on monte à 60-65 heures. Bien sûr, c’est beaucoup de sacrifices, mais on sait pourquoi on le fait. Pour faire ce qui nous plaît à nous, et proposer des produits à notre image.

Dès le départ, on savait qu’on voulait créer une chocolaterie en « bean to bar » : c’est le travail de la fève de cacao jusqu’à la tablette de chocolat. Le mouvement se développe, même si on n’est encore qu’une centaine à partager ces valeurs, sur 3 000 chocolateries en France ! C’est une philosophie : on achète un cacao tracé avec le circuit le plus court possible, on met en avant le terroir.

Ensuite, la seule limite, c’est notre imagination. Il n’y a pas de monotonie dans le chocolat. Pour les fêtes, on propose des ballotins avec six « bonbons » différents : caramel mou à la cannelle, guimauve à la griotte… jusqu’au praliné maïs pour lequel on a collaboré avec un agriculteur qui nous a fourni du maïs brut séché en grains, qu’on a torréfié nous-même et salé.

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