SCPI : cinq questions à se poser avant de souscrire

Même si la crise de l’immobilier professionnel n’est pas terminée, les observateurs s’accordent pour dire que les prochains mois seront un bon timing pour investir dans ce secteur. Le niveau des prix actuels, le mouvement de reflux sur les taux d’intérêt, l’appétit des entreprises pour des locaux dans les centres-villes sont autant de facteurs positifs. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) peuvent donc présenter un intérêt, à condition de se poser les bonnes questions avant d’investir.

Si les experts estiment que c’est le bon moment pour commencer à se réintéresser au secteur immobilier, la SCPI n’est pas le placement à privilégier pour profiter d’un éventuel rebond du marché. Bien sûr, lorsque la valeur des biens s’apprécie dans le temps, le prix de la part progresse, mais la SCPI est avant toute chose un produit de rendement, c’est-à-dire qu’il procure un revenu (celui des loyers des immeubles que détient le fonds) le plus régulier possible. Sans compter que la SCPI est un produit de long terme, sa détention recommandée est de dix ans au minimum. Elle est donc destinée à ceux et celles qui veulent se procurer des compléments de revenus, pour la retraite par exemple.

Après la mode des SCPI thématiques qui investissent dans un créneau particulier – la santé, la logistique, l’hôtellerie, etc. –, les fonds diversifiés reviennent sur le devant de la scène. Il s’agit de profiter des différents cycles économiques touchant un secteur – les bureaux, les commerces – ou une région ou un pays. D’une manière générale, les investissements de la SCPI doivent être bien répartis. Faire attention aux cas où un bien ou un immeuble représente une part significative du portefeuille. Autre indicateur à surveiller, le taux d’occupation financier qui révèle si le patrimoine de la SCPI est correctement loué. Il doit être le plus élevé possible.

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