« Vendre son vin à la propriété est devenu central »

Vendre ses bouteilles au domaine est une pratique vieille comme le vin, mais que de plus en plus de propriétés adoptent en France. Le phénomène s’accélère, constate même Ludovic Walbaum, vigneron à Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche) et président du pôle œnotourisme et gastronomie d’Atout France, organisme chargé de la promotion du tourisme dans l’Hexagone. Egalement vice-président chargé de l’œnotourisme au sein des Vignerons indépendants de France, un syndicat de petits producteurs qui revendique 7 000 membres, Ludovic Walbaum analyse le phénomène de la vente directe.

Il y a une dizaine d’années, moins de la moitié des domaines recevaient le public pour lui faire découvrir leur production et la vendre. Aujourd’hui, ils sont près de 60 % à le faire, la hausse est spectaculaire.

La pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à l’activité. Les circuits courts et le local sont redevenus des priorités pour les consommateurs. En outre, le panier moyen du particulier qui pousse la porte d’un domaine s’élève aujourd’hui à 70-80 euros, ce qui est loin d’être négligeable. Pour le vigneron, vendre au domaine devient un levier économique central.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario