Jack Draper, un Anglais dans son jardin à Wimbledon

Il est chez lui à Wimbledon. Difficile de faire plus Anglais que Jack Draper ; son accent des beaux quartiers de Londres ne laisse aucun doute. Le jeune homme né à Sutton (Royaume-Uni), dans la banlieue chic de la capitale britannique, il y a vingt-trois ans, à une dizaine de kilomètres du All England Club, est le régional de l’étape lors du tournoi du Grand Chelem britannique (du lundi 30 juin au dimanche 13 juillet). Il doit affronter l’Argentin Sebastian Baez au premier tour, mardi.

Fils d’un ancien directeur général de la Fédération de tennis britannique et d’une mère ayant remporté le championnat de tennis du Royaume-Uni chez les juniors – avant, devenue entraîneuse, d’emmener son fils frapper ses premières balles à l’âge de 3 ans –, Jack Draper a fréquenté la très huppée Reed’s School, à Cobham, dans le Surrey, où Tim Henman, l’un des meilleurs joueurs britanniques de l’ère Open, avait également usé ses fonds de culotte.

Dans son jardin de Wimbledon, celui qui occupe désormais la 4e place au classement mondial semble être l’un des rares joueurs en mesure de bousculer l’hégémonie des deux nouveaux monarques de la planète tennis. En six confrontations, le Britannique a battu Carlos Alcaraz, vainqueur des deux dernières éditions de Roland-Garros et de Wimbledon, à deux reprises, dont une fois sur le gazon londonien du Queen’s, en 2024. Face au numéro 1 mondial, Jannik Sinner, il compte un succès en deux face-à-face, également au Queen’s, trois ans plus tôt.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario