Dans un dojo de la ville de Guer (Morbihan), ils sont une douzaine de jeunes gens à enchaîner des mouvements d’échauffement musculaire, des abdos, des squats ou des pompes… Puis, protège-tibias chaussés et gants de boxe aux poings, Zoé, 23 ans, enchaîne les directs en direction du visage d’un balaise qui lui fait face. Avec son 1,60 mètre pour pas plus de 50 kilos, la jeune femme doit user de toute son allonge pour faire reculer son adversaire. Elle enchaîne avec deux crochets et, pour faire bonne mesure, un uppercut du droit. L’ancienne étudiante en classe préparatoire au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, à Paris, n’avait pas imaginé qu’elle apprendrait, deux années plus tard, le combat corps à corps adapté aux combats de haute intensité, le moyen le plus efficace d’éliminer un ennemi.

Bonne étudiante à l’Essec après ses années de prépa, l’idée d’un double diplôme fait son chemin pour boucler son cursus. « Beaucoup de mes camarades ont opté pour un établissement à l’étranger, la bonne voie pour devenir consultant en stratégie ou s’aguerrir à la fusion-acquisition au sein d’un fonds d’investissement », accorde-t-elle. L’aspirant Zoé a fait un autre choix, elle a rejoint l’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, un établissement de formation des cadres de l’armée de terre.

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