Des bouteilles du Château d’Yquem étaient mises aux enchères, le 10 juin, à Paris, par la maison Millon. En ouverture, un millésime 1811 a été adjugé 60 000 euros. Proposé à 150 euros, un dernier lot – neuf flacons vides ! – a grimpé jusqu’à 2 000 euros. « Nous avons fait exploser le cours de la bouteille vide ! », s’est exclamé le commissaire-priseur, Aymeric de Clouet.

On tient là un exemple de la dimension légendaire du plus célèbre des vins de Sauternes (Gironde). Chaque bouteille vide, signée par l’ancien propriétaire du domaine, Alexandre de Lur Saluces (1934-2023), portait la mention « La récolte n’ayant pas été digne de porter le nom, il n’existe pas de Château d’Yquem… », en précisant l’année de ces millésimes fantômes : 1910, 1915, 1930, 1951, 1952, 1964, 1972, 1974 et 1992. Mieux vaut renoncer que de ne pas atteindre l’excellence pour ce blanc liquoreux, dont le groupe LVMH de Bernard Arnault est l’actionnaire majoritaire depuis 1999.

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