Gaza bombardée, Gaza affamée, Gaza occupée. Benyamin Nétanyahou a annoncé, jeudi 7 août, une nouvelle étape dans la guerre contre l’enclave palestinienne où survivent, dans des conditions extrêmement difficiles, 2,1 millions de personnes. Après vingt-deux mois d’une guerre au bilan humain terrible, comptant plus de 61 000 morts et 146 000 blessés, le chef du gouvernement israélien entend désormais occuper l’intégralité du territoire gazaoui. Au prix de nouvelles offensives militaires meurtrières. Au prix du déplacement forcé de centaines de milliers d’habitants de la bande de Gaza. Au risque d’ouvrir une crise politique en Israël. Au risque aussi d’isoler plus encore l’Etat hébreu, sur le plan diplomatique, dans ses relations avec les pays arabes comme avec le reste du monde.

« Nous avons l’intention, pour assurer notre sécurité, de chasser le Hamas, de permettre à toute la population de se libérer du [mouvement palestinien] et de passer à une gouvernance civile qui n’est pas celle du Hamas ni de quiconque prônant la destruction d’Israël », a expliqué Benyamin Nétanyahou, sur la chaîne américaine conservatrice Fox News, avant la réunion du cabinet de sécurité israélien. « Nous ne voulons pas garder [Gaza] (…) nous voulons mettre en place un périmètre de sécurité, mais ne voulons pas gouverner [l’enclave] », a-t-il déclaré. « Nous voulons remettre [le territoire] aux forces arabes qui le gouverneront correctement sans nous menacer et en offrant une bonne vie aux habitants de Gaza », a-t-il encore ajouté.

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