« Tu vas voir, ce n’est pas un Kechiche comme les autres », lance, à un journaliste, Hassan Guerrar, réalisateur, attaché de presse et collaborateur de longue date d’Abdellatif Kechiche. C’est donc au Festival de Locarno (Suisse), dont la 78? édition a lieu du 6 au 16 août, que le film tant attendu, Mektoub, My Love : Canto Due, fait sa première mondiale, après plusieurs années d’incertitudes et de périls budgétaires : si Mektoub, My Love : Canto Uno (2018) avait connu un succès critique et public, le second volet, Mektoub, My Love : Intermezzo (2019), créa le scandale à Cannes, du fait, notamment, d’une scène de sexe non simulée, laquelle avait généré une forme de rupture entre le cinéaste et l’une des actrices.

De fait, Intermezzo n’est jamais sorti en salle et le distributeur du troisième volet, Pathé, attend de voir l’accueil réservé au film, pour fixer une date ferme. Les trois Mektoub captent l’énergie d’une bande de filles et de garçons, à Sète (Hérault), durant l’été 1994, en plein boom de la libération sexuelle. Mektoub, c’est un peu la mise en images du Sea, Sex and Sun (1978), de Serge Gainsbourg. Mais exit la boîte de nuit, lieu principal d’Intermezzo, dans ce dernier volet.

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