Guérir un jour le diabète de type 1. Une série de percées récentes, en matière de thérapie cellulaire, transforme ce rêve en espoir. « La croisée de ces travaux montre la marche à suivre, se réjouit Etienne Larger, chef du service de diabétologie de l’hôpital Cochin à Paris (AP-HP). C’est peut-être le début de la fin du diabète de type 1. »

Bien sûr, la prudence est de mise. « Il faudra reproduire ces résultats à plus grande échelle », tempère François Pattou, chirurgien au CHU de Lille. Mais lui aussi est enthousiasmé par ces avancées. Avant de les détailler, quelques explications sur la maladie.

Le diabète de type 1, qui se déclare généralement à un âge jeune, touche environ 260 000 patients en France. Cette maladie auto-immune résulte de la destruction, par le système immunitaire, des cellules bêta du pancréas, ces mini-usines à insuline du corps, regroupées en amas, les îlots de Langerhans. Résultat, les patients ne parviennent plus à fabriquer d’insuline. D’où la nécessité, vitale pour eux, de recevoir des injections répétées de cette hormone, chargée de contrôler le taux de glucose dans le sang (glycémie).

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