Il y a un an, Iman Ndiaye était quasi absente des radars. Mais, en quelques mois, l’athlète de 23 ans s’est imposée comme l’un des principaux espoirs du volley-ball français. La pointue, dont le rôle est de conclure les actions par ses smashs, a terminé meilleure marqueuse de la Ligue des nations (du 4 juin au 27 juillet), tournoi qui réunit chaque été 18 équipes de la planète. Avec une moyenne de 21 points par rencontre, elle a impressionné tous les spécialistes.
A l’aube des championnats du monde, organisés du 22 août au 7 septembre en Thaïlande, Imam Ndiaye apparaît même comme un atout majeur des Bleues, dont l’objectif est de sortir du groupe C, dans lequel figurent Porto Rico, la Grèce et le Brésil – deuxième nation au classement mondial.
Remplaçante dans son club de Chamalières (Puy-de-Dôme) lors de la saison 2023-2024, aux Jeux olympiques de Paris 2024 et dans son club actuel d’Ankara, Iman Ndiaye a profité de la Ligue des nations pour se révéler. « Elle a été la grande surprise de la compétition, observe l’Espagnol Cesar Hernandez Gonzalez, qui a succédé, en décembre 2024, au Belge Emile Rousseaux à la tête de la sélection. Tout le monde parle d’elle, et pas seulement en France. C’est une gagnante. Elle est puissante, jeune et ambitieuse. Si elle travaille beaucoup, elle deviendra l’une des références du volley-ball. »