Il y a tout juste sept ans, le 21 août 2018, la Grèce sortait de son dernier plan d’aide internationale signé trois ans plus tôt par le premier ministre Alexis Tsipras et les créanciers de la « troïka », composée de la Commission européenne, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne, pour éviter un défaut de paiement de la Grèce. La République hellénique sortait ainsi de huit ans d’austérité imposée par ses créanciers en échange de leur aide financière (240 milliards d’euros de prêts au total) après la crise de la dette grecque, en 2009.

Quand il reçoit Le Monde le 7 août dans son bureau au centre d’Athènes, où une biographie du pape François côtoie un tableau contemporain mélangeant les visages du Che et de Fidel Castro, l’ex-leader de la gauche radicale (Syriza), en retrait depuis plusieurs mois, se dit « fier » d’avoir pris la décision difficile de signer cet accord avec les créanciers en 2015, qui a permis au pays de retrouver son autonomie financière.

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