Des actes militaires, d’un côté, avec des bombardements massifs et des troupes engagées au sol autour de la ville de Gaza ; de vagues paroles sur des négociations à venir, de l’autre, pour libérer les otages et mettre fin à la guerre. Dans une déclaration vidéo filmée jeudi 21 août, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a confirmé sa décision d’attaquer « la ville de Gaza » avec toute la puissance de l’armée israélienne dans le dessein d’occuper cette partie de l’enclave présentée comme une des dernières places fortes du Hamas.

« Dans le même temps, j’ai donné des instructions pour entamer des négociations immédiates en vue de la libération de tous nos otages et de la fin de la guerre dans des conditions acceptables pour Israël », a expliqué le premier ministre, en semblant balayer la proposition de cessez-le-feu défendue par l’Egypte et le Qatar, acceptée lundi 18 août par le Hamas. Cet accord envisageait notamment la libération de dix otages vivants en échange de prisonniers palestiniens, d’une trêve de soixante jours et du retrait partiel des forces israéliennes de l’enclave.