Le rugby féminin tricolore cherche à profiter de la Coupe du monde en Angleterre pour poursuivre son développement. Dans ce but, la Fédération française de rugby (FFR) a annoncé, mardi 16 septembre, à Paris, la signature d’un partenariat avec Axa. L’assureur accolera son nom pendant trois saisons à la première division féminine, rebaptisée Axa Elite 1. Ce « partenariat titre » se verra sur la manche gauche des maillots dès la reprise du championnat, le 11 octobre. Deux tiers de ce contrat de naming, conclu avant le Mondial et dont le montant n’a pas été communiqué, seront reversés aux dix clubs pensionnaires, au statut amateur ; le tiers restant servira à financer la médiatisation du championnat. Une petite enveloppe sera également affectée au développement de l’Elite 2, la seconde division du rugby féminin.
L’idée est d’aider les clubs à se structurer et de « professionnaliser ou semi-professionnaliser 300 à 400 joueuses », expose Florian Grill, le président de la FFR. Aujourd’hui, seules les 30 internationales du XV de France bénéficient d’un contrat fédéral à 75 %, qui leur assure un revenu mensuel de 2 500 à 4 000 euros net, selon leur ancienneté. Les autres doivent se contenter de primes de matchs de 150 à 200 euros et travailler ou poursuivre des études en dehors des terrains.