[Le Monde publie quelques extraits des 400 pages du jugement, rendu jeudi 25 septembre dans l’affaire libyenne]

(…)

Le casier judiciaire de Nicolas Sarkozy ne porte trace d’aucune mention. Cependant les pièces versées aux débats indiquent qu’il a été condamné :

– Par la cour d’appel de Paris le 17 mai 2023 à une peine de trois années d’emprisonnement dont deux assorties d’un sursis, pour des faits de « corruption active de magistrat et trafic d’influence actif sur personne dépositaire de l’autorité publique », faits commis entre le 25 septembre 2013 et le 11 mars 2014, outre une privation de droit de vote, d’éligibilité et d’exercer une fonction juridictionnelle pendant trois années.

– Par arrêt du 18 décembre 2024, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé contre cette décision, désormais définitive. La défense de Nicolas Sarkozy a annoncé avoir formé un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, ce qui n’ôte pas son caractère définitif à la condamnation. Pendant l’audience, Nicolas Sarkozy a indiqué exécuter la peine sous la forme d’une détention à domicile sous surveillance électronique. Il a ensuite bénéficié d’une libération conditionnelle. Par la cour d’appel de Paris le 14 février 2024 à une peine d’un an d’emprisonnement dont six mois assortis du sursis, la partie ferme de la peine étant aménagée, pour des faits d’engagement par candidat de dépenses électorales dépassant le plafond légal dont le montant est d’au moins 42,722 millions d’euros (affaire dite « Bygmalion »).

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