Au menu du jour, une assiette pour régaler vos invités à l’apéro, des mains à salade au petit goût « de transgression douce », la carafe de nuit pour étancher une petite soif nocturne et un beurrier pour vous garantir une parfaite « tartinabilité » au petit déjeuner.
Difficile de dater avec précision l’apparition de la toute première assiette à canapés. L’objet verrait le jour autour des années 1950, au moment où les fameux canapés – le mot, également utilisé en anglais, désigne un amuse-gueule élaboré à partir de pain de mie ou de biscuit salé (cracker) – font fureur, régalant les invités dans les apéritifs du samedi soir comme dans les grandes réceptions. L’assiette individuelle, plate et souvent fabriquée en porcelaine fine ou en faïence, mesure entre 15 et 18 centimètres de diamètre, ce qui suffit à accueillir entre six et huit bouchées ou un morceau de pain, puisqu’elle est aussi appelée « assiette à pain » (chez Puiforcat ou Ginori 1735).
« On la pose alors à gauche des couverts, mais, à raison d’une assiette par convive, elle prend trop de place sur la table, déjà très encombrée. En fait, cette assiette est idéale pour partager un apéritif sur une table basse ou se servir au buffet lors d’un cocktail », précise François Motte, expert en arts de la table et auteur de Recettes pour un porte-couteau (Hachette Pratique, 2024). Les tapas ont éclipsé les classiques canapés (un terme qui se fait de plus en plus rare), la marque Non Sans Raison, spécialisée dans la porcelaine de Limoges, l’a rebaptisée sur son site « assiette à tapas », une dénomination plus dans son époque.