Figure majeure de l’opposition démocratique et ancien secrétaire d’Etat, Ali Karimli, 60 ans, vit à Bakou sous étroite surveillance de la police, qui filtre son courrier, ses visites et le prive de connexion Internet. Ancien député et dissident de l’ère soviétique, il est resté un critique virulent et de longue date des régimes autoritaires successifs d’Heydar Aliev et de son fils Ilham Aliev. Depuis trois décennies, il défend la démocratisation, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, ce qui lui a valu des brimades physiques et des campagnes de diffamation. Il est privé de passeport depuis huit ans.

S’opposer au régime entraîne des risques sérieux pour la vie et la liberté. Le Parti du front populaire de l’Azerbaïdjan (PFPA), que je dirige, et notre allié, le Conseil national des forces démocratiques, sont les principales cibles des répressions. Les militants du PFPA sont massivement arrêtés. Il nous est interdit de louer des bureaux, d’ouvrir des comptes bancaires et de nous financer légalement. Nous communiquons nos idées via les réseaux sociaux, mais le pouvoir attaque et pirate nos comptes.

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