Recep Tayyip Erdogan est demeuré de marbre devant les caméras, aux côtés de Donald Trump, dans le bureau Ovale. En dehors de quelques propos convenus, le président turc a laissé son hôte, jeudi 25 septembre, assurer les commentaires avant leur entretien. Le dirigeant américain a parlé avec estime de son invité, dont la poigne de fer, sur le plan intérieur, suscite forcément son envie. « Quand j’étais en exil, on était toujours amis », a noté Donald Trump, au sujet de sa propre traversée du désert, après sa défaite face à Joe Biden en 2020. « Il sait mieux que quiconque ce que sont des élections truquées », a-t-il ajouté au sujet du président turc, sans que l’on saisisse en quoi il s’agissait d’un compliment.

Cette réception de Recep Tayyip Erdogan, au cours de cette riche semaine diplomatique à New York autour de l’Assemblée générale des Nations unies, est une marque de reconnaissance personnelle et géopolitique. La Turquie est considérée par l’administration américaine comme un acteur essentiel au Moyen-Orient et dans les deux guerres que Donald Trump prétend éteindre, en Ukraine et à Gaza. Mais le premier sujet était bilatéral et sécuritaire. La Turquie veut renforcer ses capacités militaires. Pour cela, elle doit entrer dans la logique transactionnelle de Donald Trump.

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