Dans Energie et inégalités. Une histoire politique (Seuil, 448 pages, 25 euros), l’économiste Lucas Chancel, professeur à Sciences Po, décrit les liens étroits entre l’histoire énergétique et l’histoire sociale. Travaillant sur des séries statistiques longues, il y fait ressortir les constantes et les ruptures de tendances. La leçon qu’il en tire : en matière de politique énergétique, les options sont toujours ouvertes, même si elles sont radicales.

L’énergie a toujours structuré les hiérarchies sociales, les rapports de domination, le niveau d’émancipation. La découverte du feu a transformé les rapports sociaux. Au XIe siècle, ce furent les moulins à eau. Puis le développement des énergies fossiles. Et aujourd’hui, on est à l’aube d’un nouveau bouleversement, avec l’essor des renouvelables. A chacun de ces moments, les rapports de pouvoir se sont restructurés autour d’un enjeu : le contrôle de l’énergie.

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