Poétique, iconoclaste, inclassable… L’univers de Kate Bush est tout cela à la fois et bien d’autres choses. La chanteuse britannique est révélée en 1978 à 19 ans grâce à sa voix haut perchée et à son Wuthering Heights. Inspirée du roman gothique d’Emily Brontë Les Hauts de Hurlevent (1847), la chanson fait d’elle la première autrice-compositrice-interprète à atteindre ces sommets. Une arrivée fracassante. « Elle était en position de force, analyse la musicienne Leah Kardos, citée dans le documentaire de Sonia Gonzalez. Peu de femmes dans l’industrie musicale avaient autant de pouvoir et de moyens financiers. Son succès a abattu des murs et permis à de nombreuses autres artistes d’être libres. »

Son premier album, The Kick Inside (1978), a raflé de nombreux prix et l’impose comme une artiste populaire et exigeante, capable de toutes les audaces. « Elle a ouvert une brèche qui a permis au bizarre d’exister », renchérit la compositrice Verity Susman. Le documentaire hommage nous fait voyager dans cette galaxie en expansion qui a montré la voie à des artistes visionnaires telles que l’Islandaise Björk.

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