La ruée sur la protéine : « Il y a une mousse au chocolat protéinée très simple à faire avec du tofu »

Il y a deux ans, sur les campus américains, on pouvait croiser des étudiants avalant jusqu’à sept œufs durs en guise de petit déjeuner, un effet de l’engouement pour l’alimentation ultra-protéinée. Cette curiosité a traversé l’Atlantique, peut-on se dire, alors qu’il devient courant de tomber sur des rayons œufs dévalisés dans les supermarchés. La faute, entre autres, aux avaleurs de protéine, à ceux qui voient dans l’œuf de poule, la protéine animale la moins chère.

Si c’est au rayon œufs qu’elle est la plus visible, la ruée sur la protéine s’observe partout. Sur tous les étals, des produits affichent dans des lettrages toujours plus gros, le nombre de grammes de protéines contenus à l’intérieur.

Sur les trois premiers mois de l’année, les achats d’œufs ont augmenté de 4 % en France, prolongeant le rythme de progression des deux années précédentes. Des barres de céréales au Babybel en passant par les mini-saucissons « protéines boost » de Justin Bridou jusqu’aux pâtes torsardes « high protein » de Carrefour, tous les produits dont la consommation donne d’ordinaire mauvaise conscience se sont dotés d’une version protéinée (ce sont généralement les mêmes qui avaient des versions low fat (« allégées ») dans les années 1990).

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