L’inflation aux Etats-Unis commence à ressembler de plus en plus au sparadrap du capitaine Haddock, version Donald Trump. Les chiffres du mois de septembre, publiés vendredi 24 octobre, montrent que la hausse des prix, mesurée sur un an à 3 % contre 2,9 % le mois précédent, commence à s’installer dans la durée. Le niveau n’a rien à voir à voir avec les pics postpandémie de l’ère Biden, mais c’est le plus élevé depuis janvier et il est suffisant pour que cela devienne un sujet de préoccupation politique pour la Maison Blanche.

Ces données, prévues pour publication le 16 octobre, se sont fait attendre. La faute au shutdown en cours aux Etats-Unis, la fermeture quasi complète de l’administration fédérale, à l’exception des activités jugées essentielles, liée au désaccord budgétaire entre démocrates et républicains. Le bureau des statistiques du travail, chargé de la production de ces chiffres, a fermé ses portes, ne publiant par exemple pas les données de l’emploi de la rentrée, pourtant très attendues. Des agents ont finalement été rappelés pour s’assurer que les chiffres de l’inflation seraient publiés : ceux-ci sont jugés prioritaires car ils permettent d’ajuster le niveau des prestations de sécurité sociale.

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