Il ne suffit plus à Donald Trump d’avoir quitté la table des négociations internationales sur la crise climatique, comme lors de son premier mandat. Le président de la première puissance mondiale entend partir en la renversant, dans le plus grand fracas possible.

Les Etats-Unis se sont tenus à l’écart du sommet des chefs d’Etat sur la crise climatique, les jeudi 6 et vendredi 7 novembre, à Belem, au Brésil, tout comme ils se garderont de toute participation de premier plan à la COP30, du 10 au 21 novembre. L’un des premiers décrets signés le jour de son retour au pouvoir visait à quitter à nouveau l’accord de Paris de 2015 sur la réduction des gaz à effet de serre, comme en 2020. Mais ce désinvestissement s’accompagne désormais d’efforts répétés pour saper les efforts que pourraient engager les autres pays.

« La position de l’administration sur le changement climatique est aussi négative qu’elle pourrait l’être : non seulement Donald Trump veille à ce que les Etats-Unis ne participent pas au processus international, mais il tente également de faire pression sur d’autres pays, en les menaçant de sanctions commerciales, pour qu’ils réduisent leurs ambitions », résume Robert Stavins, professeur à Harvard, directeur du programme d’économie environnementale de l’université.

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