Le but des COP est de faire avancer le droit international pour lutter contre le dérèglement climatique et aider l’humanité à s’y adapter. Il est difficile de mesurer le succès de chaque conférence prise individuellement, car il s’agit d’un processus long et très progressif : les Etats y adoptent des textes plus ou moins contraignants, dont la mise en application dépend grandement de leur volontarisme.
La COP 3 au Japon (1997) et la COP 21 en France (2015) sont les plus mémorables : elles ont abouti respectivement au protocole de Kyoto, premier outil contraignant pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES), et à l’accord de Paris, le premier traité international visant à limiter le réchauffement « nettement en dessous » de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Ces deux accords ont permis « une adoption quasi universelle d’un cadre législatif climatique dans les pays », relate Céline Kauffmann, directrice des programmes de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Ils ont également provoqué des dynamiques de marché importantes favorisant les énergies renouvelables et les voitures électriques.