L’animosité de Rachida Dati envers l’audiovisuel public, « une attitude inédite pour une ministre de la culture »

Lors des questions au gouvernement, mercredi 19 novembre, Rachida Dati a, une nouvelle fois, démontré la conception toute personnelle qu’elle se fait de son soutien à l’audiovisuel public. Interpellée par Maxime Michelet, député ciottiste (Union des droites pour la République, UDR, Marne), au sujet des plaintes pour dénigrement déposées par Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, et Sibyle Veil, présidente de Radio France, contre trois médias du groupe Bolloré (CNews, Europe 1 et Le Journal du dimanche), la ministre de la culture a éclaté d’un courroux froid. « Cette démarche n’avait en aucun cas été concertée, et encore moins approuvée, par les tutelles », a-t-elle regretté.

En donnant, sans consulter la ministre, une suite juridique au tombereau de critiques déversé en septembre par les médias du groupe Bolloré sur les antennes publiques lorsque a été dévoilée la vidéo de Thomas Legrand et Patrick Cohen en conversation privée avec deux responsables du Parti socialiste, les dirigeantes n’ont pourtant enfreint aucune règle. « En l’état du droit, c’est leur liberté », est d’ailleurs convenue Rachida Dati. Avant d’ajouter : « Même si l’usage républicain, et aussi par respect de l’engagement des deniers publics dans cette procédure, les tutelles auraient dû être informées, auraient pu être informées. »

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