Google est elle en passe de détrôner la domination de Nvidia dans les puces et celle d’OpenAI dans l’intelligence artificielle (IA) ? C’est le pari fait par Wall Street depuis quelque temps. Le phénomène s’est accentué, mardi 25 novembre, faisant chuter en séance Nvidia de près de 7 %. La firme leader des semi-conducteurs destinés à l’IA a fini dans le rouge de 2,6 %, en recul de plus de 16 % depuis le plus haut atteint fin octobre. Celle qui avait dépassé 5 000 milliards de dollars (4 330 milliards d’euros) de valorisation ne vaut plus « que » 4 300 milliards environ.
A l’inverse, Alphabet, la maison mère de Google, bat des records, avec un cours de Bourse doublé en cinq mois. Elle vaut plus de 3 800 milliards de dollars et devrait, si la dynamique se poursuit, rejoindre le club des entreprises valant plus 4 000 milliards de dollars avec Nvidia et Apple. Le marché a réagi à un article publié par le site The Information révélant que Google était en négociations avec Meta, la firme de Mark Zuckerberg, pour lui vendre ses microprocesseurs connus sous le nom de tensor processing units (TPU). Ils sont une des rares alternatives aux GPU (graphics processing unit) de Nvidia, qui contrôle 90 % du marché.