La CGT a prévenu le gouvernement : pas question qu’Aluminium Dunkerque soit repris par Rio Tinto. « Ce nom est une ligne rouge absolue », explique au Monde Johan Vlietinck, délégué CGT de l’entreprise. Le syndicat majoritaire d’Aluminium Dunkerque a été reçu, dans la matinée du mercredi 10 décembre, au ministère de l’industrie. Il était invité à Bercy alors que le fonds d’investissement américain American Industrial Partners (AIP), qui a racheté Aluminium Dunkerque en 2021, étudie sa cession. Non commentée à ce stade par l’entreprise ni par AIP, l’information a été donnée par l’agence Bloomberg, fin novembre, et confirmée par les syndicats et par des sources gouvernementales.

Les 776 salariés de l’entreprise installée à Dunkerque (Nord), qui produit des plaques d’aluminium et des lingots d’alliages destinés à l’industrie, ont gardé un souvenir cuisant de Rio Tinto, qui a été son propriétaire entre 2007 et 2018. A l’époque, le groupe anglo-australien, qui avait racheté la société créée par Pechiney en 1991, avait diminué ses effectifs avant de la revendre à l’homme d’affaires indien Sanjeev Gupta.

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